Par John Tiffany & Jack Thorne
Edition Gallimard
Note : 2,5/5
« Etre Harry Potter n’a jamais été facile, et ne l’est pas davantage depuis qu’il travaille au cœur des secrets du Ministère de la Magie. Marié et père de trois enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, tandis que son fils Albus affronte le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Quand passé et présent s’entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une vérité : les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus »
Harry, le seul et l’unique. Comme beaucoup de gens, je suis super fan d’Harry Potter et du monde des sorciers et ce, depuis que j’ai onze ans (j’attends encore ma lettre pour intégrer Poudlard !). C’est donc avec impatience mais aussi avec crainte que j’attendais la sortie de la pièce de théâtre « Harry Potter et l’enfant maudit ».
Des centaines de questions se bousculaient dans mon esprit, et j’avais fait bien exprès de ne connaître aucun avis, aucune idée ressortant de la pièce afin de forger ma propre opinion.
Commençons par le négatif. Premièrement, en soi, je n’étais pas effrayée par le format pièce de théâtre car j’aime bien cela, mais en même temps, le charme de l’écriture de J.K Rowling ressort aussi des sublimes descriptions faites dans les romans. Alors forcément, cela m’a énormément manqué durant cette lecture. Les évènements s’enchaînent trop rapidement, au bout d’à peine 35 pages, Albus est en quatrième année à Poudlard et le reste de l'histoire n'est pas assez détaillé (j'aurais par exemple aimé voir plus du travail au Ministère d'Harry, d'Hermione, de Ginny etc) ! Ce qui m’a donné une impression de peu crédibilité dans la bouche. Et le pire, c’est que cela ne s’arrête pas là ! L’intrigue, que je trouve assez prenante finalement (voyage dans le temps etc), se termine par quelque chose que je n’ai pas du tout aimé, et que j’ai trouvé vraiment improbable (qui est l’Augurey et pourquoi).
Deuxièmement, par rapport à d’autres personnages, Ron est vraiment mis de côté, et je trouve que le portrait qui est fait de lui dedans, ne correspond pas du tout au personnage de Ron, ce que j’ai trouvé vraiment dommage car finalement c’est l’un des personnages principaux…
On sent bien en lisant la pièce, qu’elle n’est pas de l’auteure originelle, et c’est vrai que ça peut mettre un frein pour certains.
Maintenant, le positif. Evidemment, j’ai été très heureuse de me replonger dans l’univers, car Harry Potter, c’est Harry Potter quoi ! C’est la base, comme on dit. Surtout pour moi :D.
J’ai adoré le fait qu’Harry soit fidèle à lui-même, et oui, malgré ce que j’ai ressenti vis-à-vis de Ron, j’ai trouvé que les autres personnages étaient vraiment bien retranscrits. Que ce soit Hermione, Ginny, McGonagall, Malefoy… D’ailleurs en parlant de Malefoy, dont je n’ai jamais été une grande fan, j’ai beaucoup aimé le fait qu’il soit mis en avant, et qu’apparaisse une facette différente de lui, malgré leur passé, Harry et lui tissent un lien particulier qui m’a plu ! Sans parler du fait que j’ai ADORE Scorpius, son caractère doux et généreux m’a charmé et j’ai aimé le lien qu’il partage avec Albus.
J’ai aussi aimé la relation entre Albus et Harry. Elle est conflictuelle, mais il est vrai que si cela avait été une relation normale, l’histoire aurait été plate. Harry est confronté à des difficultés d’adulte, différentes de celles qu’il a pu affronter et c’est une approche très intéressante du personnage. Au début, je n’aimais pas Albus, je l’ai trouvé ingrat mais finalement, on arrive à comprendre, comme Harry, la raison de son mal-être. Etre le fils d’Harry Potter n’est pas simple !
Ainsi, je reste mitigée sur cette huitième histoire, qui est agréable à lire mais qui ne sera, à mon avis, jamais à la hauteur de la véritable saga.